droit successoral est soumis au délai de prescription de la loi ordinaire, sous réserve de quelques délais de prescription spéciaux. La common law fixe un délai de prescription de cinq ans en matière civile Le (auparavant trente ans).
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En vertu de l'article 2224 du Code civil, les actions personnelles ou mobilières sont prescrites cinq ans à compter du jour où le titulaire d'un droit a eu connaissance ou aurait dû connaître les faits lui permettant de l'exercer .
L'action en division judiciaire est soumise à la prescription de la common law
Un domaine ouvre à compter de la date du décès. Mais l'héritier n'est pas obligé de connaître son droit le jour de sa mort. Il pourra le savoir plus tard, au fur et à mesure des opérations successorales Dans ce cas, le point de départ de la période ne courra pas le jour du décès mais le jour où il aura connaissance de son droit à intenter une action en justice à la suite de la cristallisation d'un désaccord entre héritiers.
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Si le décès survient le 5 mai 2020, l'héritier dispose théoriquement d'un délai expirant le 6 mai 2025 pour intenter une action en division judiciaire . Mais le point de départ de ce délai de prescription peut être reporté si le demandeur prouve qu'il était au courant de son droit après le décès.
Dans tous les cas où l'action en nullité ou en annulation n'est pas limitée à un temps moindre par une loi particulière, cette action dure cinq ans.
En cas de violence, ce délai ne court qu'à partir du jour où il cesse. En cas d'erreur ou de fraude, l'action est exécutée à compter du jour où le défaut a été découvert.
Ce temps ne court, en ce qui concerne un mineur non émancipé, que le jour de sa majorité ou de son émancipation.
En ce qui concerne le majeur protégé, période court à partir du jour où il en a pris connaissance, alors qu'il était en mesure de les répéter valablement.
L'action en nullité pour folie d'esprit de dons tels que testaments, legs, assurance-vie, (article 901 du Code civil) est soumise à la prescription quinquennale.
En ce qui concerne le point de départ du délai de prescription, la Cour de cassation décide que la prescription de l'action en nullité d'un acte gratuit pour folie mentale court, à l'égard de l'héritier, à compter du décès du constituant (civ 1 8 mars 2017). Mais il est possible d'invoquer des causes interruptives de prescription (exemple : l'engagement d'une tentative de réconciliation amiable ou d'une procédure participative, l'impossibilité matérielle d'agir avant).
En outre, certaines actions spéciales sont soumises à des prescriptions spéciales.
L'option du l'héritier qui l'accepte ou y renonce ne peut être exercé avant l'ouverture de la succession
L'héritier ne peut être contraint d'opter dans les quatre mois suivant l'ouverture de la succession . Au terme de ce délai, il peut être convoqué par un acte d'huissier de justice à participer à l'initiative d'un cohéritier, d'un créancier de succession, d'un héritier de rang ultérieur ou de l'État. Dans les deux mois qui suivent cette convocation, il doit prendre parti ou saisir le juge de l'affaire sous forme de mesures provisoires pour demander un délai supplémentaire. À défaut, il est réputé héritier « acceptant carrément ».
L'héritier qui a opté peut intenter une action en annulation de son option pour défaut de consentement (s'il a été victime de violence ou s'il a commis une erreur, par exemple). Cette action en nullité est prescrite cinq ans à compter du jour où l'erreur ou la fraude a été découverte ou le jour où les violences ont été commises. a cessé (art. 777, al. 2 du Code civil). En l'absence de convocation, l'héritier qui n'a pas pris parti dans le délai de dix ans à compter de l'ouverture de la succession est considéré comme « renonçant ».
Un héritier peut se considérer victime d'une dissimulation d'une succession. Il peut agir contre un cohéritier qui a intentionnellement dissimulé des biens ou des droits ou même l'existence d'un cohéritier afin de réaliser une capture d'héritage et de briser l'équité du partage (article 778 du Code civil). Cette action de dissimulation d'héritage est également prescrite par cinq ans mais à partir de la connaissance de la dissimulation .
Si la division a eu lieu alors qu'elle est entachée par une erreur ou une omission d'un bien ou d'un héritier (sans la faute intentionnelle d'un héritier conjoint), elle peut être annulée pour violence, fraude ou erreur, ou rectifiée. Cette action est prescrite par la common law, c'est-à-dire cinq ans à compter de la date du défaut.
Il existe une action appelée action en sus d'une action et qui permet à un cohéritier de réclamer un préjudice de plus d'un quart à l'occasion d'une division inéquitable ; il peut alors réclamer le complément de l'action soit en espèces, soit en nature. Le texte énonce une prescription spéciale : l'action en sus d'une action est prescrite par deux ans à compter de la date du partage (article 889 du Code). civil).
Plus que les délais de prescription qui, à l'exception des dispositions particulières, renvoient au droit commun, il est nécessaire de déterminer les points de départ du délai d'action et de voir si une cause interruptive de prescription doit être invoquée, sans toutefois que ces limitations les délais ne peuvent excéder vingt ans à compter de la date de naissance de la loi (article 2232 du Code civil).
Maître Ronit ANTEBI Avocat
Le cabinet d'avocats Ronit ANTEBI Avocat traite de nombreux dossiers de droit successoral dans toute la France et notamment dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Cette discipline de droit s'exerce le plus souvent à l'ouverture de la succession, c'est-à-dire le jour du décès.